Vivants !
Nous retrouvons Silvia et embarquons dans un petit bus, forcément plus facile à remplir qu'un grand.
Bingo, à peine 30 minutes après que nous ayons pris place, le bus démarre en trombe; normal car c'est Fonzy qui pilote !
Nous passons par le centre de l'île ce qui signifie que le trajet est constitué d'une montée sévère au début et sur l'autre versant d'une raide descente. Nous cheminons, klaxon ouvert et chauffeur vociférant par la fenêtre, cramponnés aux sièges et Boris camponné à Kéliane qu'il tient dans les bras. Notre voisin se signe de la croix. La montée est vertigineuse, malgrè la pente nous sommes tous basculés en avant à chaque coup de frein. C'est mieux et beaucoup moins cher que Space Montain de DisneyLand.
Ouf, le Mont Qua-Qua, nous arrivons au sommet de l'île entiers.
C'est parti pour une descente digne du manège d'Indiana Jones. Notre As du volant frôle une portière, se retourne et invective le malheureux touriste qui trouve probablement qu'il serait plus pratique que les gens roulent à droite. Mais pas question de ralentir, tout ceci se passe à 100 à l'heure, le mini-van vole de courbe en courbe, nous sentions les freins pendant la montée, pas pendant la descente, tout n'est qu'accélération.
A chaque vire, nous courons à la rivière puis au dernier moment, dans un crissement de pneu peu compatible avec un transport en commun, à la limite de l'adérance et du précipice, nous nous engouffrons dans la courbe suivante, sans savoir ce qui nous y attend : un chien, un enfant, un camion à béton, un autre touriste ou un autre Fonzy !
Après un dernier virage au couteau, comme vissés à l'asphalte, nous attaquons une mini-plaine avant d'arriver en ville... Fonzy a enfin la possibilité de faire parler toute la puissance de son moteur et de son égo. Il nous offre un final en apothéose, moteur hurlant, avertisseur sonore nerveusement secoué, nous entrons dans la ville telle l'ambulance à l'hopital un jour de tremblement de terre.
Vivants!
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