Calakmul : le puzzle géant.
La région est plate comme la mer, simplement recouverte d'une forêt tropicale basse, entre 10 et 20 mètres de haut pas plus.
Ici et là, d'énormes tas de cailloux cachent des temples écroulés.
A Calakmul l'essentiel du site est encore enfoui dans sa gangue de terre. Seuls quelques bâtiments ont été dégagés, parfois même que partiellement, parfois même uniquement sur 2 ou 3 mètres de large. Cela donne : un gros tas de cailloux recouvert de végétation et au milieu, un escalier somptueux couvert de Chaàk et de jaguars qui mène au sommet.
Le travail est titanesque, non seulement il faut dégager l'énorme volume de gravats qui emprisonne les édifices. Mais une fois dégagé, il faut trier les pierres une par une et leur retrouver leur place d'origine.
On est loin du puzzle en carton qui tient sur une étagère de supermarché : chaque pièce pèse 100kg, 500kg, 1 tonne... il y en a des millions, des milliards...
Seules les sculptures pourraient amener un peu de simplicité, mais vu la redondance des représentations du dieu Chaàk, nous doutons de l'apport.
Reste qu'au Mexique, le travail des archéologues est loin d'être fini... très loin !
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