De San Blas a Portobello.
La côte est belle, la forêt luxuriante, la faune omniprésente est magnifique. Nous croisons quelques espèces pour la première fois : des paresseux, des perruches splendides, des ibis roses, des crocodiles et des requins en liberté...
Nous découvrons aussi qu'ici le Patrimoine Mondial classé par l'UNESCO prend l'eau. Il faut dire qu'au Panama la grosse affaire du moment c'est l'élargissement du Canal. Alors le premier poste d'embarquement (PortoBello) des richesses pillées plus au Sud à l'époque de l'Empire Espagnol des Amériques, pourra bien attendre. C'est pas sûr du tout en fait, qu'il puisse attendre, vu l'humidité et son état déjà très avancé de délabrement !
Côté population, nous sommes de retour aux Caraïbes. Les gens sont noirs pour la plupart, l'habitat est majoritairement constitué de maisons délabrées en béton armé auquel il manque un étage, en attente de finition depuis des années. Les villages ressemblent à de gros hérissons de métal.
Nous avions envisager de louer un véhicule, mais nous résignons à rayonner depuis Portobello. Rien que les formalités vont nous prendre du temps et une fois fait trois courses, il sera déjà temps de rejoindre les San Blas et les grand-parents pour Noël. Alors tant pis, nous ne visiterons pas le Panama, du moins pas cette fois.
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