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Libri di bordo : aggiornamento / Livres de bord : mise à jour

Kicco vient de mettre à jour son livre de bord.
Il a fournit un gros travail de saisie, sélection de photo et mise en page.
Il donne une vision différente de « l’histoire officielle », de notre balade, n’hésitez pas à lui rendre visite.

Anche Silvia ce la puo’ fare… ha bisogno di un po’ di tempo, abbiate pazienza !

Eliott tient à jour son livre de bord, mais ne souhaite pas le publier.
Lui aussi rédige une version très personnelle de notre histoire en tenant à jour une description très précise de nos prises !
Date, heure, lieu, appât, poids, taille, conditions climatiques et vitesse de pêche… tout y est.

British Virgin Island !

De retour en Europe ? Lesconil ? Sardaigne ? Lavezzi ? Perros Guirec ?

NON ! Nous commençons notre périple dans les BVI par un petit pit stop aux Baths de Virgin Gorda. Un incontournable du coin : une volée de blocs de granits, jetée là par un main céleste ; comme une poignée de, très gros, sel échoué sur la plage.

Par rapport à ses cousins celtes, le site propose une eau bien plus chaude et en comparaison de ses homologues sardes, une toute autre dimension.

Perdus dans les méandres des empilements de blocs, nous nous extrayons du labyrinthe en nageant dans une piscine intérieure, en escaladant pieds et mains nus le garnit agressifs.

Zorro Roronoa coupe les blocs et Luffy joue au top modèle.

Le retour à l’annexe et à la nage nous permet d’observer les perroquets et les sergents majors qui évoluent autour du récif… mais sans mettre la tête sous l’eau, tellement elle est claire !
Et ça, c’est nouveau !

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SXM – British Virgin Island

Une nuit d’ancre

La nuit est d’encre,
Depuis longtemps la lune a rangé son blanc halo.
La pluie crépite sur le pont, s’écrase sur le pavois.
Le sommeil est agité, bousculé par les bourrasques dans les hauts.
Un nuage à peine plus noir descend du bois.
Une risée à peine plus forte caresse de ses griffes notre esquif.
Mais s’en est trop pour l’ancre qui décroche et jamais ne raccroche.
A la dérive dans la nuit noire, le sommeil devient léger.
Un choc, un cri, un bruit, le réveil est brutal, froid et humide.
Vite, il faut agir, se débattre, nu comme un vers, sur le pont glissant.
Sauver le vaisseau et son équipage.
Point de repos pour cette nuit,
Seuls les enfants dorment comme des anges !

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Le ventilo est en congé !

6 mois que nous cheminons au près dans les canaux des Caraïbes, 30 à 35 nœuds de ¾ avant et 3 mètres de creux. Ca tape, ca cogne, les bosses de ris casses en série, les drisses souffrent et le bateau travail, grince et gémît sous la contrainte et les coups des vagues.

Mais depuis Barbuda nous soufflons, nous faisons de l’ouest, nous laissons enfin propulser, comme Christophe (Colomb) en son temps, par le vent portant.

Déjà le printemps ou simple vicicitude de la natue, les alizés se font moins forts et restent à l’est (90°, parfois ils soufflents du Nord-est ce qui serait bien plus avantageux). La houle se fait moins grosse et notre vitesse décroît dans des bords de plein vent arrière à 6 nœuds.

Les marins disent : « plein cul ! » !

Jamais contents ces marins !

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Fortune de Mer

Le terme est bien mal choisi, cachant non pas la fortune et la gloire, mais la malchance ou la casse :
Guy qui prend un casier et casse son embase moteur.
Régis qui voit sa poutre avant détruite par un bateau qui dérape pendant la nuit.
Ledit bateau qui dérape, sous la pluie, bien sûr. C’est une constante !
La foudre qui tombe sur Christophe, grillant tout sur son passage.
La colision…

Les histoires de ce genre sont légion, tout le monde a la sienne et cumule quelques perles entendues de ci de là, expériences malheureuses de copains directs ou de connaissances plus lointaines.
On ne peut réduire la vie en bateau à une succession de Fortunes de Mer, tant il y a d’autres aspects positifs.

Mais il faut reconnaître que le terme est bien mal choisi, car qui a jamais fait fortune en mer ?

HR-12 J4

Changement d’équipage, Pascal notre barreur virtuose de chez Catana à un client à ramener à l’aéroport, Isa vient en renfort.
Top Départ, excellent mais sportif, Boris à pousser 3/12 bateau au dessus de la ligne, ce qui a fait du ménage. Mais les manœuvres ne passent pas bien et nous passons la bouée au vent en 4ème position, dans un mouchoir de poche avec les premiers.
Les deux bords de travers qui nous ramènent à Simpson Bay sont un peu laborieux. Notre bateau équipé pour vivre à bord, avec une palette de Heineken et une autre de Coca-Cola dans chaque coque, à bien du mal à partir au planning.
Tandis que nos collègues de jeu, qui ont traversés l’Atlantique en Jumbo Jet et en maillots de bain, volent sur les flots dans leurs esquifs de location sous-équipés…
Eliott propose d’envoyer au lof un Wally 120 de 40 mètre… Boris veut bien mais : il est où le tacticien ? Le Wally nous passe au vent, mais ne nous gêne pas longtemps.
Nous finissons par un petit bord de près et cassons le feu de tête de mât, 17m, qui atterrit non loin du barreur en s’éclatant sur un panneau solaire. Une fois de plus il n’y a pas de blessés !
Nous finissons 8ème, notre meilleure place en trois jours de courses, nous nous sommes bien améliorés et bien amusés aussi.

A terre c’est l’apothéose, l’artiste est moins apprécié, mais les ribs et la bière sont de qualité.

C’est la clôture, il nous reste quelques belles images en tête, un peu de travail pour tout remettre en état pour Guy et beaucoup de sommeil à rattraper pour tout l’équipage. Notamment pour les plus jeunes qui n’ont pas démérité, loin de là !

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HR-12 J3

5, 4, 3, 2, 1, Top départ.
Nous gagnons le départ, nous connaissons le bateau et les manœuvres passent bien mieux désormais.
1 minute plus tard nous faussons un safran, sommes non manœuvrant dans la zone de course… Guy sort la trousse à outil tandis qu’un autre Catana retardataire manque de nous couper en deux. 3 minutes après le top, nous sommes à nouveau en course et passons la bouée à la même position que la veille, soit avant-dernier.
1 heure après le top, nous remontons la flotte lentement mais sûrement jusqu’au large de Anguilla. Nous cassons une poulie d’écoute de grand voile, le mousqueton en inox pourtant d’un beau calibre, explose : normal, avec tout dessus par 30 nœuds de vent et pas loin de 14 tonnes à tirer… pas de blessés, pas de dégâts collatéraux. La trousse à outil réapparaît, la perte de temps et finalement minime, nous sommes toujours au contact et repassons rapidement en milieu de flotte.
1h20 de course se sont écoulées lorsque la drisse de génois se rompt et nos espoir de remonter au classement avec. Le classement du jour sera « Do Not Finish » !
Notre score sera « Nombre d’inscrits + 1 ».
Eliott propose de finir la régate sous grand voile pour ne pas perdre un point supplémentaire, mais nous abandonnons l’idée et la course.

A Marigot, les Kelico kids ne boirons même pas une petite Heineken. Nous sommes morts et allons nous coucher.

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HR-12 J2

C’est parti pour un tour de l’île, les départs s’enchaînent pendant plus d’une heure et finalement c’est à notre tour de nous élancer.
Kicco à la table à carte fait la navigation, indiquant la route à suivre epour éviter les cailloux, et écoute les procédures de départ en anglais. Eliott joue bien son rôle de deuxième barreur et assiste à la tactique. Les grands s’occupent des winchs et du reste.

Top départ… catastrophique !
A la bouée au vent nous accusons 3 minutes de retard sur le premier, qui continu à creuser l’écart nous collant plus d’une heure à l’arrivée !
C’est pas en buvant du ti’punch au travers pendant 6 mois qu’on a appris à faire du près, c’est clair !
Les garçons régatiers retrouvent les filles à Philipsburg.
Isa, Kéliane, Isabelle et Silvia on convoyé notre bateau pour nous rejoindre à l’arrivée, pendant que nous régations. C’est notre équipe technique, plus orientée massage et petits plats que réparation en tout genre.

A terre c’est la grosse organisation : la très belle plage de Philipsburg est squattée par la scène et le mur d’enceintes diffuse les décibels à gogo. Par chance l’artiste est vraiment brillant et nous assistons à un très bon concert en buvant quelques… Heineken en canette.

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Heineken Regatta 2012 J1

Nous retrouvons Guy, Isa et leur bateau Oxygène à Saint-Martin, pour participer à « La régate » du mois. Régate un peu mythique dans le petit milieu de la voile, notamment pour son sponsor et l’image de navigation au soleil dans une eau turquoise, en plein hiver.

Après les inscriptions et un petit tour en mer pour découvrir leur très gros Catana 47, nous prenons part à la première soirée, organisée au Sint Marteen Yacht Club. Les enfants restent à bord pour « se reposer » et jouent à la DS une bonne partie de la soirée.

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