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Barbuda-Saint-Martin : la pêche miraculeuse !

70 milles, au portant, enfin !

La journée s’écoule tranquillement entre longues glissades sur les flots bleus, lecture, pêche et farniente. Un gros thon mord à l’hameçon pile au moment où la poulie de l’écoute de foc casse. Sans poulie de foc, le bateau est proche de l’empannage, Kéliane dans les pieds qui pleure et Eliott à la canne à pêche, en résumé c’est le bordel.

Le frigo est vite plein, les 18 kg de thons seront dur à consommer et il va nous falloir en offrir !

Vers 18h, nous sommes au mouillage dans Simpson Bay, fin prêt pour la Heineken Regatta.
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Jam n’est pas Fonzy !

A 10h, Jam le rasta nous retrouve derrière le cordon de dune, du coté du lagon, et nous embarque dans sa pirogue propulsée par 60 chevaux japonais.

Direction Bird Island puis Codrington.

A 100 à l’heure sur le lagon, dans 2 pieds d’eau, nous slalomons entre les patates de corail et les palétuviers. Kéliane s’accroche à papa, Silvia s’accroche à son banc, les garçons sont aux premières loges, à l’avant.
Malgré les vagues et le vent de 30 noeuds, le vieux pilote réussit à tenir la promesse faite à Kicco de ne point le mouiller. Il évite chaque vague, négocie chaque crête avec une belle habilité, fruit de l’expérience et de la passion ; du plaisir visible, palpable.
Les enfants sont aux anges.

Mais au bout de 20 minutes, c’est l’échec, le planté, le petit coup de vent en trop associé à la petite vague scélérate, minable petite vaguelette de 25 centimètre de haut, le loupé, la déconfiture… L’écume monte haut et le vent de travers la rabat violemment, rinçant des marmots sur la pointe avant jusqu’au vieux pilote, assis près du moteur, 10 mètres en arrière.
Pilote soudain tout penaud !

Bird Island est une incroyablement dense colonie de Frégates. Les mâles arborent de belles gorges rouges pour séduire les femelles, les petits apprennent à voler tandis que les touts petits perdent leur duvet.

Après cette pause éducative, direction Codrington, à fond !
Mais cette fois, bien à l’abri derrière les cailles, le vieux guide ne se fait pas avoir et nous arrivons bien au sec. L’après-midi, nous visitons des grottes dans lesquelles vécurent les indiens Arawaks. Ils y ont laissé quelques dessins rupestres.

Nous prenons un repas en bord de route, à base de « Jerk Chicken » et « Baked Potatoes », puis rentrons au bateau avec le vieux Jam aux commandes… à 100 à l’heure sur la lagune !
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Antigua-Barbuda

35 nœuds de vent, 3 mètres de creux et 31 milles au menu ce lundi matin. Nous partons vers 6h et plions l’affaire à 10h30, au près, comme d’hab, comme depuis 6 mois, depuis que nous naviguons aux Caraïbes !

Nous mouillons à 100 mètres de la plage de Low Bay, pile au milieu des 10km de sable bordés d’eau turquoise… seuls !
Barbuda ressemble beaucoup à l’idée que nous nous faisons de « l’île plage perdue dans un endroit inaccessible ».

Après les superyachts, les super plages pour les super riches !

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Première rando !

Choupinette profite de la courte balade du jour pour faire sa première grosse rando : 50m de dénivelé positif, près d’une demi-heure d’ascension, avec passage raides nécessitant un brin d’escalade.

Du Haut du Fort Bamington, la vue est splendide sur la baie de Saint John’s et la plage de Deep Bay, où nous sommes mouillés… mais la batterie de l’APN est fatiguée de cette longue montée, donc pas de photo, il faudra nous croire sur parole.

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Guadeloupe – Antigua

La régate est finie, nous partons vers le Nord pour participer à la Heineken regatta.
Nous parcourons 100 milles, tribord amure, au travers puis au près avec 25 à 35 nœuds de vent… et toujours 2 mètres de houle.
Ça tape dur, les déplacements sont malaisés et les enfants en profitent pour faire une cure de sommeil.

Nous passons sous le vent de la Dominique, des Saintes et de la Guadeloupe et vers minuit, nous voilà à Antigua, haut lieu de la voile de luxe et des superyachts.

Le changement d’ambiance est radical : nous débarquons à English Harbour sans savoir que nous mettons les pieds dans les jardins de l’amiral Nelson…

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Vainqueur !

La dernière journée fût la bonne : 5-1-1.

La 10ème manche envoyée in-extremis par le comité de course, dans un vent toujours tordu, permet aux coureurs de retirer leurs deux plus mauvaises manches. Eliott peut donc se débarrasser de ses deux disqualifications(OCS+BFD) qui lui collaient au score.
Il finit 1 point devant Violette, qui n’a pas démérité, mais peut-être simplement manqué de réussite aujourd’hui.

Un dernier volley avec le reste de l’équipe et nous laissons partir, à regret, les métropolitains qui s’envolent vers la rigueur de l’hiver. De notre coté, nous prenons la direction de Barbuda, avant de nous rendre à Saint-Martin pour participer à la Heineken Regatta.

Bon vol !

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Rupture de tendon !

Lundi, ça part mal, le temps est à l’orage, le vent est faible et instable.
Après 1h d’attente et de changements incessant de parcours, les mouilleurs sont épuisés, le comité de course aussi !

Juste avant le départ le jeune athlète du bord rompt son tendon de stick… il ne manquait que cela au tableau : la casse matériel !

Ni une, ni deux, Sam bricole une réparation de fortune avec notre deuxième safran « vintage », tandis que Boris cours au club tenter de trouver un remplaçant.

Le premier départ sera pour les Lasers, nous avons donc le temps de remettre notre coureur sur les rails !
Ouf !

Top départ !
Départ forcément mauvais vu l’expérience d’hier avec ses deux départs prématurés et ses conséquences comptables catastrophiques. Eliott passe 12 à la bouée de largue mais remonte à la troisième place au moment de couper la ligne ! Violette est quatrième.

Au classement c’est stable, cinquième, et cela le restera, a moins que le comité ne lance deux manches demain, permettant ainsi de retirer une mauvaise manche supplémentaire… 26 points dans la cas d’Eliott !

Vivement Mardi !

L’après-midi, les filles de l’équipe gagnent la course par équipe devant les martiniquais !

Bravo les filles.

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Black Flag !

Pendant que Boris escalade la Montagne Pelée, Eliott caracole en tête de flotte…
Bon dimanche donc… Sauf qu’avec deux départs volés sur trois, BFD + OCS, la journée est mauvaise, très mauvaise même, Eliott accumulant 2×26+1 points(BFD-OCS-1) au lieu de 3(1-1-1) !

Par chance, le comité retire la plus mauvais manche, au delà de 5 courses. La sanction se réduit donc à 26 points, mais Eliott a grillé tous ses joker !

Au classement c’est la dégringolade, Eliott passe de second à cinquième. Les locaux Malo, 77 ainsi que 21 ont très bien marché aujourd’hui et se classe 2-3-4. Violette toujours, au top, ne défraye guère la chronique.

Après le dessalage en tête, le BFD en tête, le OCS en tête, que fera-t-il demain ?

Vivement lundi !

Montagne Pelée !

Ce dimanche, Boris part avec Thomas, le papa de Louis, un autre coureur métropolitain, escalader la tristement célèbre Montagne Pelée.

Il rejoignent Morne Rouge via Saint Pierre en voiture, voiture qu’ils garent au premier refuge.
Puis, c’est l’ascension à un bon rythme. Ils escaladent la caldeira, montent et redescendent à de maintes reprises cumulant près de 1000 mètres de dénivelé positif. Ils escaladent de gros blocs de lave, projetés là avec une puissance inouïe, montent de raides escaliers, s’écorchent mains et genoux à plat ventre sur la roche humide.

Au bout du chemin, au centre de la caldeira, le cône du Chinois à 1395 mètres ; imposant, tourmenté, magnifique, grandiose… Tout n’est que brume, brouillard et crevasses, ils s’égarent mais retrouvent rapidement le sécurisant sentier balisé !

Le mot « éclaircie » reprend ici son sens premier et il faut se jeter sur l’appareil photo pour réussir à immortaliser un bout de mer ou un rayon de soleil.
L’escalade ne fût pas veine et au sommet, une trouée leur permet d’apercevoir à la fois l’Atlantique et la Mer des Caraïbes.

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La Semaine Nautique de Scoelcher

Après une semaine d’entraînement sur place, les métropolitains ont pris des couleurs tandis qu’Eliott à attrapé un rhume ! Tout le monde a retrouvé ses sensations, sa glisse, sa gestuelle et s’est construit des repères sur ce plan d’eau compliqué.

Les métropolitains sont aller se balader sur l’île et sont d’ors et déjà ravis de leur déplacement. https://picasaweb.google.com/113230527098463216507/Shoelcher2012?authuser=0&authkey=Gv1sRgCKSNnNn74cHlpwE&feat=directlink

Après un discours tardifs, bilingue et pompeux, vient le défilé des équipes : France, Canada, Bretagne, Barbade, Saint-Barth, Trinidad, Sainte-Lucie, Guadeloupe… suivit d’un pot avec accras et ty punch !
Les forces en présences sont impressionnantes : champion de France, vainqueur de la CIE, sélectionnés des autres pays…

Samedi 11h, 3 manches de médium voient Eliott dessaler dans un dernier bord, alors qu’il est en tête de toute la flotte, minimes et benjamin ! Violette et lui terminent régulièrement dans les 10/69 voir dans les 5, minimes et benjamin confondus.
Eliott fait 4-1-2.
Violette fait 1-3-1 et finit la journée à la première place, devant Eliott.
Les locaux sont juste derrière, 21 , 55, 251 ou 52 sont aux aguets et la moindre erreur ou faute d’inattention est fatale.

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