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Quotidien

AutoSafari Chapin

Pas de surf aujourd’hui, tant pis, nous poursuivons jusqu’à l’AutoSafari Chapin encore un peu plus au sud.

Perception des tickets, photos des perroquets de l’entrée, Keliane prend le volant pour nous driver à travers les divers enclos. À mi-parc papa a déjà vidé la batterie de son appareil photo! C’est pourtant pas à Sicapate qu’il a eu matière à l’épuiser.


Arrivé chez le roi des animaux, notre princesse ouvre sa portière et fait mine de descendre… Un peu paniquée, Silvia stoppe le véhicule, juste le temps de récupérer sa gamine et de mettre les gaz en direction de la sortie… Tout ce cirque a quelque peu perturbé notre, désormais unique, safari-reporter Eliott. Pour les photos des lions, il nous faudra donc repasser!

Sipacate : El Pacifico!

Baigner les fesses de la princesse dans les eaux chaudes du Pacifique, nous en avions rêvé.
Mais arrivés à Sicapate, seuls papa et maman oseront s’aventurer au dehors de l’abri douillet de notre petite Kia Picanto. Sous une paillote ventée, papa prendra ses deux clichés et rentrera trempé.
La mer est démontée, le vent et la pluie battante rendent tout session de surf illusoire. Nous quittons la côte du Pacifique sans même avoir effleuré du pied le sable noir de ses plages volcaniques.

El Baul

Sur la route du retour nous découvrons une nouvelle facette de l’art aztèque : d’énormes têtes sculptées.


Finca Vuelo Extremo

Pour commencer la journée, rien de tel qu’une petite visite d’exploitation. Il s’agit ce matin d’une plantation de café installée sur les flancs du volcan Santa Maria. Silvia et Keliane restent sur le plancher des vaches, grimpent avec nous en haut des champs de caféiers et redescendent en marchant accompagnées d’un guide armé… Car on ne sait jamais ce qu’il peut arriver dans cette contrée maya peuplée de pumas, de jaguars, de boas et de nombreux jeunes désœuvrés, trafiquants de drogues et autres truands.

Les garçons ont opté pour la voie des airs via 11 tyroliennes tendues de part et d’autre de la combe couverte de plants de café, pour glisser vers le Pacifique en contrebas. À plus de 50m au dessus de la canopé, ils dévalent les pentes du volcan, enjambent les cascades et rejoignent les filles ravies elles aussi par leur balade accompagnée.

Zunil : Las Cumbres

Suite immense avec jacuzzy et cheminée agrémentée d’une superbe vue sur la vallée fumante. Restaurant hors « normes guatémaltèques », saunas, massages, billard, salle de gym et court de squash, l’hôtel du jour est construit sur des sources chaudes. Charmé par l’accueil et la prestation nous jetons notre sac ici pour une nuit très relaxante… Nos mollets nous disent merci, notre portefeuille aussi : 94 euros avec sport, massages, repas du soir arrosé d’un excellent vin chilien et petit déjeuner !

Vive le Guatemala !


Santa Maria, l’éruption !

Les muscles encore endoloris par notre récente course d’escalier, nous attaquons cette balade avec une certaine appréhension.

Kicco fait lui preuve d’une appréhension certaine!

Mais cette fois-ci, le chemin ne monte pas en ligne droite vers le sommet 1600m plus haut. Nous profitons d’une belle balade dans une forêt d’altitude assez proche de celles des Pyrénées. Chênes, chardons, mûres, eucalyptus… Seuls les champs de maïs plantés sur des pentes impossibles et les jeunes mayas de 6 ou 7 ans qui travaillent déjà au champs malgré l’heure particulièrement matinale, nous rappèlent notre position géographique.
Le froid et l’humidité sont spécialement virulent à cette altitude, nous n’y sommes plus habitués, l’effort est difficile. Le guide, sur nos talons, nous presse d’accélérer le pas. À peine sept heure du matin et les nuages menacent déjà de nous gâcher le spectacle et la vue.

4h après notre lever, 2h30 après notre début d’ascension nocturne, nous accédons enfin au belvédère duquel nous pouvons admirer une première éruption. Toutes les 20 minutes, un nuage de cendre projeté en l’air, s’élève dans les cieux avant de dériver avec le vent : c’est fascinant !


San Francisco en Alto

41100 habitants à 2582m d’altitude, le soleil n’est pas encore levé sur le marché. Le brouillard s’infiltre jusque dans les moindres recoins de cette bourgade escarpée. Quelques étales de fruits, des mûres, des fraises, des tomates ou des patates, mettent en valeurs les habits sombres des vendeuses, une jupe longue, un tablier brodé, un chemisier bouffant et ajouré recouvert d’une couverture aux couleurs chatoyantes ou moins marquées.
Nous croisons des commerçants charriant leur lourdes étales à dos d’homme, les femmes portent sur leur têtes leurs marchandises, dans d’énormes ballots.

Les premiers rayons du soleil apparaissent et dissipent rapidement le voile de brume qui recouvrait jusqu’ici le village. La vue à 360 degrés est époustouflante, nous dominons les volcans, les plaines herbeuses et les nuages.

Lago y volcanos de Atitlan.

Une lancha nous dépose au village de San Pedro, au pied du volcan éponyme. Nous peinons à progresser dans ce pueblo de montagne à 1500m d’altitude, nous les marins du bord de mer, altitude zéro, chargés comme des mulets.
Les petites rues étroites, les raidillons pavés, rien ne distingue se village d’un autre montagnard, sous d’autres latitudes. Au marché cependant les couleurs des tissus et les femmes, tout de traditionnel vêtues, resplendissent.


6h, les garçons attendent le guide au coin de la rue, il fait un froid canard. Les filles sont restées bien au chaud sous la couette.
7h, la première heure de montée n’a pas été facile. Il fait froid et la côte est raide.
8h, Kicco ne râle presque plus lorsque nous atteignons la mi-pente à 2250m. Il ne sait pas encore que le reste du chemin n’est qu’escaliers.
9h, Eliott à depuis longtemps disparut des écrans radars lorsque nous croisons quelques scientifiques du parc naturel qui redescendent. Les filles restées à l’hôtel prennent un expresso italiano dans un petit bistrot tenu par un compatriote.
10h, Eliott, Kicco, Boris puis Juan atteignent le sommet du volcan San Pedro à 3020m. La vue sur le lac et les autres volcans est bien dégagée et splendide. Les mollets et les cuisses ont bien chauffé, ils font une pause chocolat-photo avant de redescendre. Pendant ce temps, Keliane se fait faire un profil astral maya alors que sa maman visite le musée géologique.

11h, la descente, c’est dur aussi, moins que la montée tout de même. Les filles sont au marché. Les couleurs, les gens, les senteurs, les vêtements, tout respire la quiétude des montagnes alentours.
12h, même en courant c’est long de dévaler 1500m, et c’est épuisant pour les petites gambettes comme pour les plus grandes.
13h, de retour à l’hôtel, les garçons font quelques étirements, épuisés mais contents de leur belle ascension.

Au doux rythme du Rio Dulce

Au mouillage devant Fronteras puis amarrés chez Bruno’s, nous avons bien failli nous endormir. Les après-midi baignade dans l’immense piscine de Nanajuana, les amis rencontrés ici, les balades en groupe, en annexe et les bains dans le fleuve nous ont presque fait oublier que nous étions au Guatemala, terre maya.

Apres deux semaines de farniente vite écoulées, nous partons à la découverte de ce grand pays. Nous commencerons par visiter les hautes terres à la recherche d’authenticitée, puis nous glisserons vers les plaines du Pacifique et peut-être nous risquerons nous même à y tremper un orteil, qui sait ?

Castillo San Felipe : le cache-cache géant.

Nous débarquons en flottille sur les rives du Castillo San Felipe.
Des anglais, des américains et 3 équipages français, la foule de moussaillons envahit la pelouse avant de s’attaquer aux remparts de la forteresse.

Le fort charmant fortin semble dessiné pour des nains. Tout y est petit, réduit, jusqu’au canons de beaux diamètres mais de très faibles longueurs, comme ratatinés!

La guide nous présente, du minuscule salon des officiers aux geôles, cette base avancées du gouvernement espagnol. Mais les mousses ont déjà déserté, trop pressés de profiter de la belle occasion de faire une jolie partie de cache-cache entre cachots secrets et tunnel inondé.

Comme par magie, une fois le pic-nic servi, nous voyons réapparaître notre marmaille, pas un n’est resté prisonnier de la forteresse pour bambin.