6 mois que nous cheminons au près dans les canaux des Caraïbes, 30 à 35 nœuds de ¾ avant et 3 mètres de creux. Ca tape, ca cogne, les bosses de ris casses en série, les drisses souffrent et le bateau travail, grince et gémît sous la contrainte et les coups des vagues.
Mais depuis Barbuda nous soufflons, nous faisons de l’ouest, nous laissons enfin propulser, comme Christophe (Colomb) en son temps, par le vent portant.
Déjà le printemps ou simple vicicitude de la natue, les alizés se font moins forts et restent à l’est (90°, parfois ils soufflents du Nord-est ce qui serait bien plus avantageux). La houle se fait moins grosse et notre vitesse décroît dans des bords de plein vent arrière à 6 nœuds.
Les marins disent : « plein cul ! » !
Jamais contents ces marins !
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