Bequia nous voilà
Depuis hier, nous croisons des cargos improbables tirés d’un Corto Maltèse.
Que font-ils ? Où vont-ils ? Routes aléatoires, vitesses variables, entretien approximatif ; il est aisé d’imaginer tous les trafics, contrebandes et équipages.
Parfois on aperçoit un matelot sur le pont mouvementé d’un cargo vide, balloté bord sur bord, travers à la lame.
Le vent monte à 25kn, puis 30kn, Eliott pêche une coryphène…le spi qui ne descend pas et nous voilà partis, sous le soleil, par 30 kn avec un spi bloqué en tête de mât et une dorade en bout de ligne, ambiance !
Kéliane se réveille et le tableau est complet : la famille Rohou en vrac, un classique.
Ce soir, Boris montera changer les poulies de drisses de spi, qui sont hors service, comme une bonne partie de l’accastillage.
15h, on arrive à Port Elizabeth (Bequia, Grenadines de Saint Vincent).
On dirait un port industriel, mais sans industries, avec des cargos au mouillage… des cargos de bandes dessinées.
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