Caraibe
British Virgin Island !
De retour en Europe ? Lesconil ? Sardaigne ? Lavezzi ? Perros Guirec ?
NON ! Nous commençons notre périple dans les BVI par un petit pit stop aux Baths de Virgin Gorda. Un incontournable du coin : une volée de blocs de granits, jetée là par un main céleste ; comme une poignée de, très gros, sel échoué sur la plage.
Par rapport à ses cousins celtes, le site propose une eau bien plus chaude et en comparaison de ses homologues sardes, une toute autre dimension.
Perdus dans les méandres des empilements de blocs, nous nous extrayons du labyrinthe en nageant dans une piscine intérieure, en escaladant pieds et mains nus le garnit agressifs.
Zorro Roronoa coupe les blocs et Luffy joue au top modèle.
Le retour à l’annexe et à la nage nous permet d’observer les perroquets et les sergents majors qui évoluent autour du récif… mais sans mettre la tête sous l’eau, tellement elle est claire !
Et ça, c’est nouveau !
HR-12 J4
Changement d’équipage, Pascal notre barreur virtuose de chez Catana à un client à ramener à l’aéroport, Isa vient en renfort.
Top Départ, excellent mais sportif, Boris à pousser 3/12 bateau au dessus de la ligne, ce qui a fait du ménage. Mais les manœuvres ne passent pas bien et nous passons la bouée au vent en 4ème position, dans un mouchoir de poche avec les premiers.
Les deux bords de travers qui nous ramènent à Simpson Bay sont un peu laborieux. Notre bateau équipé pour vivre à bord, avec une palette de Heineken et une autre de Coca-Cola dans chaque coque, à bien du mal à partir au planning.
Tandis que nos collègues de jeu, qui ont traversés l’Atlantique en Jumbo Jet et en maillots de bain, volent sur les flots dans leurs esquifs de location sous-équipés…
Eliott propose d’envoyer au lof un Wally 120 de 40 mètre… Boris veut bien mais : il est où le tacticien ? Le Wally nous passe au vent, mais ne nous gêne pas longtemps.
Nous finissons par un petit bord de près et cassons le feu de tête de mât, 17m, qui atterrit non loin du barreur en s’éclatant sur un panneau solaire. Une fois de plus il n’y a pas de blessés !
Nous finissons 8ème, notre meilleure place en trois jours de courses, nous nous sommes bien améliorés et bien amusés aussi.
A terre c’est l’apothéose, l’artiste est moins apprécié, mais les ribs et la bière sont de qualité.
C’est la clôture, il nous reste quelques belles images en tête, un peu de travail pour tout remettre en état pour Guy et beaucoup de sommeil à rattraper pour tout l’équipage. Notamment pour les plus jeunes qui n’ont pas démérité, loin de là !
HR-12 J3
5, 4, 3, 2, 1, Top départ.
Nous gagnons le départ, nous connaissons le bateau et les manœuvres passent bien mieux désormais.
1 minute plus tard nous faussons un safran, sommes non manœuvrant dans la zone de course… Guy sort la trousse à outil tandis qu’un autre Catana retardataire manque de nous couper en deux. 3 minutes après le top, nous sommes à nouveau en course et passons la bouée à la même position que la veille, soit avant-dernier.
1 heure après le top, nous remontons la flotte lentement mais sûrement jusqu’au large de Anguilla. Nous cassons une poulie d’écoute de grand voile, le mousqueton en inox pourtant d’un beau calibre, explose : normal, avec tout dessus par 30 nœuds de vent et pas loin de 14 tonnes à tirer… pas de blessés, pas de dégâts collatéraux. La trousse à outil réapparaît, la perte de temps et finalement minime, nous sommes toujours au contact et repassons rapidement en milieu de flotte.
1h20 de course se sont écoulées lorsque la drisse de génois se rompt et nos espoir de remonter au classement avec. Le classement du jour sera « Do Not Finish » !
Notre score sera « Nombre d’inscrits + 1 ».
Eliott propose de finir la régate sous grand voile pour ne pas perdre un point supplémentaire, mais nous abandonnons l’idée et la course.
A Marigot, les Kelico kids ne boirons même pas une petite Heineken. Nous sommes morts et allons nous coucher.
HR-12 J2
C’est parti pour un tour de l’île, les départs s’enchaînent pendant plus d’une heure et finalement c’est à notre tour de nous élancer.
Kicco à la table à carte fait la navigation, indiquant la route à suivre epour éviter les cailloux, et écoute les procédures de départ en anglais. Eliott joue bien son rôle de deuxième barreur et assiste à la tactique. Les grands s’occupent des winchs et du reste.
Top départ… catastrophique !
A la bouée au vent nous accusons 3 minutes de retard sur le premier, qui continu à creuser l’écart nous collant plus d’une heure à l’arrivée !
C’est pas en buvant du ti’punch au travers pendant 6 mois qu’on a appris à faire du près, c’est clair !
Les garçons régatiers retrouvent les filles à Philipsburg.
Isa, Kéliane, Isabelle et Silvia on convoyé notre bateau pour nous rejoindre à l’arrivée, pendant que nous régations. C’est notre équipe technique, plus orientée massage et petits plats que réparation en tout genre.
A terre c’est la grosse organisation : la très belle plage de Philipsburg est squattée par la scène et le mur d’enceintes diffuse les décibels à gogo. Par chance l’artiste est vraiment brillant et nous assistons à un très bon concert en buvant quelques… Heineken en canette.
Heineken Regatta 2012 J1
Nous retrouvons Guy, Isa et leur bateau Oxygène à Saint-Martin, pour participer à « La régate » du mois. Régate un peu mythique dans le petit milieu de la voile, notamment pour son sponsor et l’image de navigation au soleil dans une eau turquoise, en plein hiver.
Après les inscriptions et un petit tour en mer pour découvrir leur très gros Catana 47, nous prenons part à la première soirée, organisée au Sint Marteen Yacht Club. Les enfants restent à bord pour « se reposer » et jouent à la DS une bonne partie de la soirée.
Barbuda-Saint-Martin : la pêche miraculeuse !
70 milles, au portant, enfin !
La journée s’écoule tranquillement entre longues glissades sur les flots bleus, lecture, pêche et farniente. Un gros thon mord à l’hameçon pile au moment où la poulie de l’écoute de foc casse. Sans poulie de foc, le bateau est proche de l’empannage, Kéliane dans les pieds qui pleure et Eliott à la canne à pêche, en résumé c’est le bordel.
Le frigo est vite plein, les 18 kg de thons seront dur à consommer et il va nous falloir en offrir !
Vers 18h, nous sommes au mouillage dans Simpson Bay, fin prêt pour la Heineken Regatta.
Antigua-Barbuda
35 nœuds de vent, 3 mètres de creux et 31 milles au menu ce lundi matin. Nous partons vers 6h et plions l’affaire à 10h30, au près, comme d’hab, comme depuis 6 mois, depuis que nous naviguons aux Caraïbes !
Nous mouillons à 100 mètres de la plage de Low Bay, pile au milieu des 10km de sable bordés d’eau turquoise… seuls !
Barbuda ressemble beaucoup à l’idée que nous nous faisons de « l’île plage perdue dans un endroit inaccessible ».
Après les superyachts, les super plages pour les super riches !

