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Jour de marché

A Santiago nous faisons quelques courses au marché pendant que Kicco marmonne, d’abord dans sa barbe puis beaucoup plus fort, que : « ça sent horriblement mauvais ».

Il est vrai que c’est très « couleurs locales » : poulaillerie ultra sale, rues jonchées de détritus…. pap adore.

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Ascension des 3000m du Pic Duarte

Nous voulions faire du canyoning, découvrir la montagne et son pic Duarte culminant à plus de 3000 mètres.

Au lieu de cela les parents rencontrent des dominicains forts sympathiques et les enfants, des amibes qui le sont beaucoup moins (sympathiques, pas dominicaines… évidement).

Il nous restera le souvenir de l’hôtel et de la belle cascade del Salto Baiguarte.

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Christobal Colon

Toujours à Santo Domingo, nous découvrons un peu plus le personnage Colon :
Coté pile : fin navigateur, brillant inventeur et découvreur du Nouveau Monde.
Coté face : esclavagiste convaincu capable des pires cruautés pour arriver à ses fins.

Il débarque sur la côte nord une première fois en 1492, avec ses 105 membres d’équipage embarqués sur de bien frêles esquifs.
Rapidement il est confronté à une certaine méfiance, sous forme de volées de flèches, de la part des indiens Taïnos.
Il reprend la mer illico pour annoncer la nouvelle de sa découverte aux souverains hispaniques, empruntant une route très proche des alizés en 45 jours. Puis il revient dans la foulée, en 1493, avec 1500 hommes.

A son retour, les 39 hommes laissés sur place sont tous passés à la casserole, car les locaux adorent les blancs… en sauce !

Colon se lance dans l’extermination des indiens, il en garde une partie pour servir d’esclave mais les remplace rapidement par des noirs africains, plus efficaces, forts et besogneux.
Un prêtre s’élève contre le massacre, bien faible petite lueur dans le bain de sang. Il écrit un livre- playdoyer en faveur des indigènes avant de partir pour Cuba, plus calme.

En 1499, Colon se fait renverser par De Bodavilla, trop cruel aux yeux de la reine. Mais Hispagnola est déjà réduite au statut d’île étape, sur la route de l’or : vite découverte, vite pillée de ses richesses (or, plantes et vie indigène), vite oubliée par les souverains qui n’y mettrons jamais les pieds.

Ses fortifications ne sont plus qu’un maillon dans le Fleet System qui permet aux espagnols de ramener leurs cargaisons d’or, de port fortifié en port fortifié, vers l’Europe. Système permettant d’échapper aux flibustiers, corsaires et pirates mandatés par les avides voisins européens.

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Auto Portrait

L’art dominicain a de quoi susciter des vocations…

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Santo Domingo

Au terme d’une autoroute haute en couleur (2×1 voie, mobylette en contre-sens, chevaux de transport, stands de vente d’alcool dans les stations services jouxtant ceux de la croix rouge…), nous découvrons Santo Domingo.

La capitale de l’île est la première ville du nouveau monde, le QG de Colon, le point de départ des
conquistadors, le lieu de planification de l’extermination des peuples locaux.
C’était le centre névralgique du pillage des richesses du continent américain. Pillage orchestré par les espagnols, bien vite suivis par les anglais, les français et les hollandais en mal d’or et de pierres précieuses.

C’est surtout la ville des premières :
première Cathédrale d’Amérique,
premier fort,
premier palais de gouvernance,
premier île annexée,
premières expéditions vers le continent sud américain,
premier peuple éliminé,
premier esclaves noirs…

Rien à voir avec Fontarrabie, mais les espagnols ont quand même construit une place forte imposante pour se protéger des indiens Taïnos et quelques bâtiments d’un style résolument hispanique.

La visite de Las Casas Reales, palais des gouverneurs, nous renseigne sur la vie des premiers arrivants :
leur mode de vie,
leurs voyages,
leurs armes,
l’esclavage,
l’élimination des populations locales,

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El Limon

A Las Terrenas, sur la côte Nord, nous mangeons pour pas bien cher, au bord de la plage.
Au retour nous nous arrêtons au Salto Del Limon, la cascade en vue du coin.

Nous déclinons l’offre de mule et faisons le chemin à pied, chemin un brin boueux et parfois franchement pentu.

Au bout de la route, la cascade : verte, large, profonde.

Les enfants disparaissent derrière le rideau d’eau, découvrent une grotte et s’enfoncent loin de la cascade, dans les méandres de la roche.

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La République Dominicaine

Au terme de deux jours de navigation dans un vent portant, assez fort mais pile dans l’axe de la route, nous arrivons dans la baie de Samana.

Avant même de toucher terre, nous assistons à une parade nuptiale… nous parlons de baleines à bosse ! Le mâle projette son corps haut dans le ciel, 15m de long pour 40 tonnes de muscles qui sortent de l’eau comme un missile, puis retombe sur le flanc dans un tourbillon d’écume : c’est incroyable !

A terre, nous découvrons un nouveau monde : après six mois de négociations en anglais, nous entamons la découverte de l’île par les formalités en espagnol… dur dur ! Et offrons un petit cadeau aux 4 officiels venus remplir péniblement nos papiers : de l’espadon.

Le paysage est splendide, les routes défoncées, les voitures peu nombreuses, les mobylettes font taxis, les hommes en armes sont omniprésents et de petits chevaux servent au transport des marchandises… un nouveau monde.

Nous retrouvons nos amis d’Oxygène pour découvrir ensemble cette République Dominicaine.

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Yes He Can !

6 mois qu’il bataille, traquant l’info dans les magazines, auprès des pêcheurs ou sur internet, quand il y en a.
6 mois qu’il achète des poulpes (3 en fait), qu’il fabrique leurres et « exciter birds », des excitateurs de poisson que papa appelle des épouvantails.
6 mois qu’il s’essaye, peaufine ses longueurs de fil, ses dispositions et ses assortiments de leurres.
6 mois qu’il note scrupuleusement sur son cahier le lieu, le moment, les conditions, le leurre, la profondeur de pêche, les mensurations et le type de chacune de ses prises. Soit plus de 40 poissons de 1,5kg en moyenne.

A la tombée de la nuit ce 31 mars, au large de Porto Rico, après une demi-heure de lutte sous la pluie, il pêche sont premier BLUE MARLIN !!!!

Un mètre soixante pour vingt kilos… Eliott, moulinet en main, en pleure de joie !

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Boat yard

Le temps menace cette après-midi. Nous embarquons dans l’annexe de Guy et Isa pour une virée autour de l’île Hassel, parc national qui fait face à Charlotte-Amalie.
Rien de bien folichon, une ou deux fortifications en ruines, quelques baraquements de soldats du 18ème mal conservés, des chemins jonchés d’épines de cactus…

Et puis, une grande cheminée surmonte un bâtiment sans toiture : une distillerie en ruine, comme d’habitude ?

Non!

Un chantier naval, désaffecté certes, mais avec un immense slipway et une magnifique machine à vapeur pour treuil.
C’est la plus grosse machine à vapeur de l’hémisphère nord encore sur pied.
Le volant d’inertie fait 2,5m de rayon, la boite de démultiplication plus de 15m de long.

C’est énorme.

Quelques inconnus ont restauré une partie des machines, quelqu’institutions ont posé là des panneaux explicatifs.

Une fois de plus, notre balade sans prétention se transforme en leçon de chose.
Nous découvrons un métier et un outil de travail.

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La ferme des beurres-volants (butterfly)

En attendant que Fedex ait retrouvé notre engrenage, égaré du coté du Tenessee, nous allons visiter la ferme au papillon.

Rapidement les enfants comprennent comment attirer les Blue Morphos, jusqu’à en être couvert. et
1 heure plus tard, Kicco parvient à amadoué un Paper Kite et le tient dans sa main.

Kéliane est aux anges, elle course les Black Owlers, imitation parfaite de la tête de hibou, avec des copines de son age.
Silvia prend des photos, pendant que Boris découvre la passionnante vie d’un papillon avec le non moins passionné guide de la ferme.

En fait, les papillons sont tous importés, ils viennent du Vietnam, de l’Amérique Centrale ou d’ailleurs.
Le système de sécurité à l’entrée vise donc à éviter leur fuite dans la nature locale : double sas équipés de puissante ventilation à l’entrée et de miroirs en vis à vis pour bien vérifier l’absence de papillon dans son dos.
Le gars aime partager son savoir : il reçoit 400 chrysalides par semaine, qu’il laisse éclore.
Les papillons vivent 2 semaines, perdant peu à peu des morceaux d’aile.
Nous assistons à l’éclosion d’un Paper Kite en live : incroyable !

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Dans les pays tempérés, les papillons ont 2 mois pour se reproduire, ici c’est plus court, ils doivent faire vite !
Mais dans la ferme point de reproduction, la USDA l’interdit.
Le fermier a donc supprimé les plantes de pontes spécifiques à chaque espèce… plus efficace et plus simple qu’une stérilisation semble-t-il.

Nous assistons aussi à un petit spectacle avec des perroquets magnifiques.
Les oiseaux sont splendides, le spectacle aussi.

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