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Confettis de Paradis

Les cayos essaiment le récif à 20 milles de la terre ferme. De loin en loin, un îlot émerge de quelques centimètres de haut. Parfois seuls les palétuviers ont pieds, quelques fois une plage a poussée au grès des courants de marée.

Mangrove, palmiers, plage, filao ou cocotier à chaque arrêt c’est une surprise : Nous ferons nous plumer par des Coast Guard armés trop mal payés pour ne pas abuser de leurs pouvoirs ? Nous ferons nous refouler à la mer par le garde peu avenant d’une île trop privée ? Serons nous enchantés par l’accueil et la générosité d’un pêcheur esseulé, 8 mois par an sur son îlot, comme sur un radeau à la dérive ? Pourrons nous nous baigner au bord d’une plage magnifique ? Serons-nous capables de nous aventurer dans la jungle de palétuviers ? Allons nous rencontrer la bonté, la brutalité ou encore un truand du gouvernement ?

Au terme de deux semaines d’errance au large du Belize, sur la grande barrière de corail.
A Rendez-Vous Cay,
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Tobacco Cay,
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Lagoon Cay,
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South Water Cay,
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Placentia Cay,
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Carrie Bow Cay,
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English Cay ou
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Snake Cay,
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nous avons croisé du plus vil au plus affable, du plus impénétrable au plus beau, comme si tout devait se mélanger à l’image de ce Belize si métissé.

En faisant notre clearance à Placentia, nous remarquons une annonce : le joli cayo du pêcheur de langouste est à vendre, 150.000 US$ !
Car au Belize, à l’inverse de Cuba, les poussières de paradis appartiennent à des propriétaires privés !

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